INSTRUMENTS DIVERS, PRIMITIFS, ANCIENS et peu connus
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INSTRUMENTS DIVERS, PRIMITIFS, ANCIENS et peu connus
http://www.acam-france.org/musique/instruments.htm
Musique Arménienne...
La zurna (zur : fête, corne ou force et ney : roseau), ou encore zourna, zorna, zurla, zokra, surnay, surnai, zamr, zamour ou mizmar (appellations du Proche-Orient) est un instrument d'origine arménienne perse, dont l'invention officielle remonterait au VIIIe siècle de notre ère. Mais des fouilles archéologiques en Azerbaïdjan ont révélé des ancêtres du zurna actuel datant d'il y a 3000 ans !
Elle fait partie de la grande famille des hautbois, et est donc dotée d'une anche double. Il a généralement 5 à 7 trous et est sculpté dans du bois de mûrier, de buis et ou d'abricotier. La perce est cylindrique pour la partie supérieure, conique pour le pavillon et rappelle son ancêtre, la corne. Elle a huit trous (dont un pour le pouce et un d'accord). Un petit tuyau de bois fendu est inséré dans le conduit principal afin de guider l'air et afin d'en obturer certains trous éventuellement. L’anche double amovible en roseau plié est fixée à un support de métal, qui lui-même est fixé sur une rondelle protectrice en bronze.
Elle existe en trois tailles différentes de 22 à 60 cm, qui sont parfois jouées simultanément selon les pays. Bien souvent le corps de l'instrument est décoré d'appliques en métal et autres pendeloques.
La zurna se joue debout, souvent avec la technique du souffle continu. Elle a un registre d'une octave et demie, et l'accord est diatonique ; la justesse du jeu, d’autant plus problématique que la musique orientale utilise des quarts de ton, dépend beaucoup de la compétence du musicien. Celui-ci doit adapter constamment la hauteur des sons en faisant varier la pression du souffle et des lèvres sur les anches.
Son existence est attestée en Palestine dès le début du 2e siècle après J.-C.
Cet instrument a beaucoup "voyagé", il s'est installé dans bien des pays et a évolué sous différentes formes, il a influencé:
* les pays caucasiens et du Proche-Orient
* l'Afrique du Nord (où il est connu sous les noms de algaita, ghaita, rajta, rhaita...)
* les Balkans (connu sous le nom de pipiza et karamouza), et ainsi les populations tsiganes
* en Chine, créant la famille des suona, de facture en partie ou complètement métallique, qui influence ainsi le Japon (charumera) , la Corée (taepyeongso) et la Mongolie (bishguur, assez similaire au suona, bien que plus ouvragé et totalement métallique)
Tout ceci est une liste non exhaustive des pays influencés par cet instrument à vent et des appellations.
Musique Arménienne...
La zurna (zur : fête, corne ou force et ney : roseau), ou encore zourna, zorna, zurla, zokra, surnay, surnai, zamr, zamour ou mizmar (appellations du Proche-Orient) est un instrument d'origine arménienne perse, dont l'invention officielle remonterait au VIIIe siècle de notre ère. Mais des fouilles archéologiques en Azerbaïdjan ont révélé des ancêtres du zurna actuel datant d'il y a 3000 ans !
Elle fait partie de la grande famille des hautbois, et est donc dotée d'une anche double. Il a généralement 5 à 7 trous et est sculpté dans du bois de mûrier, de buis et ou d'abricotier. La perce est cylindrique pour la partie supérieure, conique pour le pavillon et rappelle son ancêtre, la corne. Elle a huit trous (dont un pour le pouce et un d'accord). Un petit tuyau de bois fendu est inséré dans le conduit principal afin de guider l'air et afin d'en obturer certains trous éventuellement. L’anche double amovible en roseau plié est fixée à un support de métal, qui lui-même est fixé sur une rondelle protectrice en bronze.
Elle existe en trois tailles différentes de 22 à 60 cm, qui sont parfois jouées simultanément selon les pays. Bien souvent le corps de l'instrument est décoré d'appliques en métal et autres pendeloques.
La zurna se joue debout, souvent avec la technique du souffle continu. Elle a un registre d'une octave et demie, et l'accord est diatonique ; la justesse du jeu, d’autant plus problématique que la musique orientale utilise des quarts de ton, dépend beaucoup de la compétence du musicien. Celui-ci doit adapter constamment la hauteur des sons en faisant varier la pression du souffle et des lèvres sur les anches.
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