Réunions secrètes du CLUB des GRANDES BANQUES
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Réunions secrètes du CLUB des GRANDES BANQUES
Source : http://ownilive.com/2010/12/13/les-reunions-secretes-du-club-des-grandes-banques/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+owni%2FLbyB+%28OWNI_live%29&utm_content=Twitter
Ils sont neuf, pas un de plus, à prendre place autour d’une table et d’un café, le troisième mercredi de chaque mois pour décider de l’avenir des marchés financiers. Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan Chase, UBS, Deutsche Bank, Barclays, Crédit Suisse, Citigroup et Bank of America se réunissent au sein d’un « club » très privé instauré depuis la loi Dodd-Franck visant à réguler une finance chancelante.
Ce club réunit les membres du « comité du risque » de le chambre de compensation créée après la crise des subprimes. Et de quoi parlait-on entre gentlemen de la haute finance ? Du marché des produits dérivés et de la façon de le garder sous contrôle et d’empêcher les autres banques d’y toucher.
Réalisée par Louise Story, journaliste financière du New York Times, http://www.nytimes.com/2010/12/12/business/12advantage.html?_r=3&pagewanted=1&hp l’incroyable enquête ouvre la porte sur les coulisses d’un système bancaire qui, sauvé des eaux par les États (notamment par l’État fédéral, donc l'argent des contribuables et des travailleurs euses) a détourné les instances de régulation pour en faire un véritable « cartel » d’entente sur le marché le plus juteux de la finance, celui-là même qui causa leur perte. Créé dans la panique ayant suivi l’effondrement de la société AIG (qui garantissait de nombreuses assurances sur les opérations financières http://www.marianne2.fr/Subprimes-apres-les-banquiers-les-assureurs_a83889.html), une chambre de compensation fut créé au sein d’un organisme déjà habitué à sécuriser les produits dérivés, la ICE (Inter Continental Exchange). « En théorie, précise Louise Story, ce groupe a été créé pour assurer l’intégrité de ce marché de plusieurs milliers de milliards de dollars. En pratique, il sert également à défendre la domination des grandes banques. »
Le puissant fond d’investissement Citadel Group voulait mettre un pied sur ce marché ? Le « club » les en a interdit ! La Commodity Futures Trading Commission (autorité de régulation) cherche à serrer les boulons sur les placements ? Le « club » use de tout son poids auprès des Républicains (et de certains Démocrates) pour bloquer le Sénat en sa faveur ! Des mesures qui ne sont pas sans conséquences pour les Américains (et les consommateurs en général) : avec l’élargissement des porte-feuilles de dérivés, les grandes banques jouent désormais avec l’argent des mairies, le prix de denrées alimentaires de base (blé, boeuf, etc.). Le ministère de la Justice américain a prévu de lancer une enquête pour vérifier la véracité de ces concertations et évaluer dans quelle mesure elles tombent sous la loi anti-trust.
A lire sur le sujet : le billet de François Leclerc chez Paul Jorion http://www.pauljorion.com/blog/?p=19323
Source : http://ownilive.com/2010/12/13/les-reunions-secretes-du-club-des-grandes-banques/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+owni%2FLbyB+%28OWNI_live%29&utm_content=Twitter
Ils sont neuf, pas un de plus, à prendre place autour d’une table et d’un café, le troisième mercredi de chaque mois pour décider de l’avenir des marchés financiers. Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan Chase, UBS, Deutsche Bank, Barclays, Crédit Suisse, Citigroup et Bank of America se réunissent au sein d’un « club » très privé instauré depuis la loi Dodd-Franck visant à réguler une finance chancelante.
Ce club réunit les membres du « comité du risque » de le chambre de compensation créée après la crise des subprimes. Et de quoi parlait-on entre gentlemen de la haute finance ? Du marché des produits dérivés et de la façon de le garder sous contrôle et d’empêcher les autres banques d’y toucher.
Réalisée par Louise Story, journaliste financière du New York Times, http://www.nytimes.com/2010/12/12/business/12advantage.html?_r=3&pagewanted=1&hp l’incroyable enquête ouvre la porte sur les coulisses d’un système bancaire qui, sauvé des eaux par les États (notamment par l’État fédéral, donc l'argent des contribuables et des travailleurs euses) a détourné les instances de régulation pour en faire un véritable « cartel » d’entente sur le marché le plus juteux de la finance, celui-là même qui causa leur perte. Créé dans la panique ayant suivi l’effondrement de la société AIG (qui garantissait de nombreuses assurances sur les opérations financières http://www.marianne2.fr/Subprimes-apres-les-banquiers-les-assureurs_a83889.html), une chambre de compensation fut créé au sein d’un organisme déjà habitué à sécuriser les produits dérivés, la ICE (Inter Continental Exchange). « En théorie, précise Louise Story, ce groupe a été créé pour assurer l’intégrité de ce marché de plusieurs milliers de milliards de dollars. En pratique, il sert également à défendre la domination des grandes banques. »
Le puissant fond d’investissement Citadel Group voulait mettre un pied sur ce marché ? Le « club » les en a interdit ! La Commodity Futures Trading Commission (autorité de régulation) cherche à serrer les boulons sur les placements ? Le « club » use de tout son poids auprès des Républicains (et de certains Démocrates) pour bloquer le Sénat en sa faveur ! Des mesures qui ne sont pas sans conséquences pour les Américains (et les consommateurs en général) : avec l’élargissement des porte-feuilles de dérivés, les grandes banques jouent désormais avec l’argent des mairies, le prix de denrées alimentaires de base (blé, boeuf, etc.). Le ministère de la Justice américain a prévu de lancer une enquête pour vérifier la véracité de ces concertations et évaluer dans quelle mesure elles tombent sous la loi anti-trust.
A lire sur le sujet : le billet de François Leclerc chez Paul Jorion http://www.pauljorion.com/blog/?p=19323
Source : http://ownilive.com/2010/12/13/les-reunions-secretes-du-club-des-grandes-banques/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+owni%2FLbyB+%28OWNI_live%29&utm_content=Twitter
Dernière édition par OYABIO le Mar 14 Déc - 10:24, édité 1 fois (Raison : reunions secretes CLUB des GRANDES BANQUES groupe BILDELBERG nouvel ordre mondial)
Les GRANDES BANQUES favorisent la CORRUPTION dans les Pays
Source : http://www.camer.be/index1.php?art=5279&rub=12:1
S'il est une cause de la crise actuelle que nul ne conteste, c'est bien l'incroyable liberté laissée aux banques depuis plus de vingt ans. L'argent fou a non seulement fait sauter toutes les barrières et toutes les règles de prudence, il a aussi dissous nombre de verrous éthiques. Les arsenaux anti blanchiments déployés par les puissances occidentales au milieu des années 80 ne sont souvent que des tigres de papier destinés à apeurer le menu fretin.
Le commerçant français qui dépose un peu trop fréquemment du liquide sur son compte a toutes les chances d'apparaître sur les écrans radars de la justice. Les proches des dictateurs qui mettent leur pays en coupe réglée ne risquent pratiquement rien.
Spécialisée dans la lutte contre la corruption internationale, l'organisation non gouvernementale (ONG) britannique Global Witness vient de publier un rapport édifiant sous la forme d'une série d'études de cas (1). De la Guinée équatoriale au Congo, du Gabon au Liberia, de l'Angola au Turkménistan, le système bancaire international se rend complice d'appropriations illicites à grande échelle.
« Si l'on veut que les ressources telles que le pétrole, le gaz ou les minerais aident réellement l'Afrique et d'autres régions à se sortir de la misère, les gouvernements doivent empêcher les banques de conclure des affaires avec des dictateurs corrompus et leurs familles », soutient Gavin Hayman, l'un des porte-parole de l'association. Un impératif auquel les chefs d'État réunis lors du sommet du G20 n'ont pas vraiment souscrit.
Financement de guerres
À Hong Kong, la Bank of East Asia abrite des fonds issus de la vente clandestine de cargaisons de pétrole et destinés aux dépenses personnelles du fils du président du Congo, la Citibank mais aussi Fortis ont facilité le financement des épouvantables guerres civiles du Liberia et de la Sierra Leone en abritant des capitaux procurés par le négoce du bois, la Deutsche Bank a aidé l'ancien tyran du Turkménistan à conserver sous son contrôle personnel des milliards provenant des ventes de gaz, des dizaines de banques ont accordé à une compagnie angolaise des prêts considérables gagés sur les ventes futures de pétrole alors que l'opacité la plus complète entoure l'utilisation de ces capitaux...
Pressions politiques
L'inventaire de ces pillages dressé par Global Witness n'offre qu'un petit aperçu d'un phénomène dont ne parle jamais Bernard Kouchner, pourtant fin connaisseur de l'Afrique. Il ne faut pas compter sur les banques pour élever des digues. L'ONG britannique a adressé un courrier aux 50 plus grandes d'entre elles pour leur demander si elles avaient émis des recommandations de façon à ne pas ouvrir des comptes aux chefs d'État, hauts fonctionnaires et membres de leur famille de pays réputés pour leur corruption endémique. Seize seulement ont répondu. Aucune n'a affiché un refus de principe !
Les réglementations nationales sont peu contraignantes. En matière de blanchiment, les banques sont seulement soumises à une obligation de « diligence raisonnable » pour identifier leurs clients et l'origine des fonds. Leur inaction s'explique parfois par les pressions politiques. En France, 20 banques gèrent aujourd'hui près de 200 comptes distincts appartenant aux membres des familles du président Bongo au Gabon et Sassou Nguesso au Congo que l'Élysée ne souhaite pas inquiéter. Le secret bancaire et l'anonymat garantis par les paradis fiscaux servent aussi d'argument commode aux financiers pour expliquer leur impuissance à remonter les circuits de l'argent de la corruption.
Des milliards de dollars
« D'une main, les pays riches donnent de l'aide, de l'autre ils laissent la porte ouverte à l'arrivée dans le système financier de sommes bien plus colossales », déplore Global Witness. Si ces fonds restaient sur place, la spirale de la pauvreté serait aisément enrayée. Des milliards de dollars générés par la vente du pétrole guinéen prospèrent sur des comptes en Occident alors que quelques dizaines de millions suffiraient à assurer des soins de santé élémentaires à une population démunie de tout.
(1) Le rapport peut être téléchargé sur le site http://www.globalwitness.org
Source : http://www.camer.be/index1.php?art=5279&rub=12:1
Un rapport de l'ONG britannique Global Witness démontre comment les grandes banques facilitent la corruption dans les pays pauvres.
S'il est une cause de la crise actuelle que nul ne conteste, c'est bien l'incroyable liberté laissée aux banques depuis plus de vingt ans. L'argent fou a non seulement fait sauter toutes les barrières et toutes les règles de prudence, il a aussi dissous nombre de verrous éthiques. Les arsenaux anti blanchiments déployés par les puissances occidentales au milieu des années 80 ne sont souvent que des tigres de papier destinés à apeurer le menu fretin.
Le commerçant français qui dépose un peu trop fréquemment du liquide sur son compte a toutes les chances d'apparaître sur les écrans radars de la justice. Les proches des dictateurs qui mettent leur pays en coupe réglée ne risquent pratiquement rien.
Spécialisée dans la lutte contre la corruption internationale, l'organisation non gouvernementale (ONG) britannique Global Witness vient de publier un rapport édifiant sous la forme d'une série d'études de cas (1). De la Guinée équatoriale au Congo, du Gabon au Liberia, de l'Angola au Turkménistan, le système bancaire international se rend complice d'appropriations illicites à grande échelle.
« Si l'on veut que les ressources telles que le pétrole, le gaz ou les minerais aident réellement l'Afrique et d'autres régions à se sortir de la misère, les gouvernements doivent empêcher les banques de conclure des affaires avec des dictateurs corrompus et leurs familles », soutient Gavin Hayman, l'un des porte-parole de l'association. Un impératif auquel les chefs d'État réunis lors du sommet du G20 n'ont pas vraiment souscrit.
Financement de guerres
À Hong Kong, la Bank of East Asia abrite des fonds issus de la vente clandestine de cargaisons de pétrole et destinés aux dépenses personnelles du fils du président du Congo, la Citibank mais aussi Fortis ont facilité le financement des épouvantables guerres civiles du Liberia et de la Sierra Leone en abritant des capitaux procurés par le négoce du bois, la Deutsche Bank a aidé l'ancien tyran du Turkménistan à conserver sous son contrôle personnel des milliards provenant des ventes de gaz, des dizaines de banques ont accordé à une compagnie angolaise des prêts considérables gagés sur les ventes futures de pétrole alors que l'opacité la plus complète entoure l'utilisation de ces capitaux...
Pressions politiques
L'inventaire de ces pillages dressé par Global Witness n'offre qu'un petit aperçu d'un phénomène dont ne parle jamais Bernard Kouchner, pourtant fin connaisseur de l'Afrique. Il ne faut pas compter sur les banques pour élever des digues. L'ONG britannique a adressé un courrier aux 50 plus grandes d'entre elles pour leur demander si elles avaient émis des recommandations de façon à ne pas ouvrir des comptes aux chefs d'État, hauts fonctionnaires et membres de leur famille de pays réputés pour leur corruption endémique. Seize seulement ont répondu. Aucune n'a affiché un refus de principe !
Les réglementations nationales sont peu contraignantes. En matière de blanchiment, les banques sont seulement soumises à une obligation de « diligence raisonnable » pour identifier leurs clients et l'origine des fonds. Leur inaction s'explique parfois par les pressions politiques. En France, 20 banques gèrent aujourd'hui près de 200 comptes distincts appartenant aux membres des familles du président Bongo au Gabon et Sassou Nguesso au Congo que l'Élysée ne souhaite pas inquiéter. Le secret bancaire et l'anonymat garantis par les paradis fiscaux servent aussi d'argument commode aux financiers pour expliquer leur impuissance à remonter les circuits de l'argent de la corruption.
Des milliards de dollars
« D'une main, les pays riches donnent de l'aide, de l'autre ils laissent la porte ouverte à l'arrivée dans le système financier de sommes bien plus colossales », déplore Global Witness. Si ces fonds restaient sur place, la spirale de la pauvreté serait aisément enrayée. Des milliards de dollars générés par la vente du pétrole guinéen prospèrent sur des comptes en Occident alors que quelques dizaines de millions suffiraient à assurer des soins de santé élémentaires à une population démunie de tout.
(1) Le rapport peut être téléchargé sur le site http://www.globalwitness.org
Source : http://www.camer.be/index1.php?art=5279&rub=12:1
Dernière édition par OYABIO le Mar 14 Déc - 10:29, édité 1 fois (Raison : GRANDES BANQUES CORRUPTION détournement de fonds vols manifestes par TROMPERIES)
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