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Julien ASSANGE de WIKILEAKS s'explique

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Julien ASSANGE de WIKILEAKS s'explique Empty Julien ASSANGE de WIKILEAKS s'explique

Message  OYABIO Mar 8 Fév - 15:58

Source http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/wikileaks-les-medias-et-israel-88512

Premiere PARTIE
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/agoravox-a-rencontre-julian-88443

Seconde partie :

Qu'est-ce qui t'a poussé à t'orienter dans le domaine de l'information ?
J'ai commencé car trop souvent les journalistes ont renoncé à leur rôle de conduire le débat public en devenant simplement des spectateurs. Ce que nous avons fait avec Wikileaks c'est probablement quelque chose que personne n'aurait fait. Les journalistes ne comprennent pas qu'ils ont un pouvoir quasiment unique : pouvoir contribuer aux débats et pas uniquement les subir.

Quelques exemples ?
Prenons l'exemple de Bill Keller du New York Times. Lui il m'a décrit en disant que quand il m'a rencontré j'avais un T-shirt sale, des chaussures de gym, les chaussettes sales, que je puais... etc. Sans préciser que c'était la période où j'étais recherché et que donc je fuyais d'un endroit à l'autre... Moi je me demande pourquoi il a décrit seulement la première partie et pas la deuxième où je lui racontais ma fuite où je ne dormais pas pendant plusieurs jours pour ne pas me faire attraper... Voilà un simple exemple pour décrédibiliser une personne. Tout ceci est indigne et même si c'était vrai que j'étais sale et que je transpirais, quelle était le besoin d'écrire de telles choses sans les expliquer ? Probablement le New York Times fait tout ça pour se justifier face à Washington d'avoir collaboré avec Wikileaks. C'est un peu comme s'ils disaient à la Maison Blanche : "nous ne sommes pas contre vous, mais nous travaillons pour vous !"

Oui mais pourquoi as-tu choisi le New York Times ?
Pour des raisons simples. Nous avons voulu privilégier un grand quotidien américain car nos sources étaient américaines. Par ailleurs, sur le plan juridique il est plus évident de protéger des sources américaines par le biais d’un journal qui paraît aux Etats-Unis. Dans l’hypothèse de poursuites, un éditeur peut ainsi toujours intervenir à la cour pour prendre notre défense. Voilà pourquoi nous avons choisi un journal américain.

Et que s’est-il passé ?
Nous avons demandé au NYT de publier en premier. Ils étaient d’accord au début, mais ils se sont incroyablement dégonflés au dernier moment : le journal est revenu vers nous en nous demandant de « publier d’abord ». Je n’en reviens pas que le NYT puisse passer à côté d’un scoop en laissant un petit site avoir l’exclusivité. Le journal a baissé son pantalon par peur du gouvernement : il n’aurait jamais rien publié si nous ne l’avions pas fait en premier lieu. On m’a dit que lorsque nous leur avons donné des câbles, les gens du NYT, à une table ronde avec la CIA et la NSA, leur ont dit « voilà ce que nous avons obtenu... ».

Peux-tu nous donner d'autres exemples ?
Il y a par exemple ce scandale en Afghanistan ; l’histoire de l’unité 373 responsable de la mort de 2000 personnes présentes sur une liste. Cette unité, spécialisée dans les « crimes spéciaux », était si puissante que lorsque le frère de Karzhai s’est lancé dans le trafic de drogue, un général américain a déclaré qu’il le « mettrait sur la liste ». Le gouvernement afghan s’est plaint à ce sujet, car même si vous êtes revendeur de drogue et que vous aidez les talibans, vous ne pouvez être jugé et puni par une unité en marge de la loi. Lorsque nous avons évoqué cette affaire au journal, Keller et Schmidt n’ont plus voulu en entendre parler, « censurant » ainsi cette importante « épine » afghane. Un exemple comme celui-ci montre bien que les systèmes d’information ne font pas leur travail.

Avez-vous eu le même problème avec d’autres journaux ?
Nous avons aussi eu un problème avec le Guardian. Car en donnant des informations au Guardian, on ne sait pas exactement dans quelles mains elles atterrissent. Dans celles des éditeurs ou dans celles de la Guardian Co. qui est reliée à tout un tas d'intérêts économiques ? Tous les gens au Guardian ne sont pas mauvais. Il y a aussi des bons gars qui y travaillent. Mais dorénavant nous nous adresserons à eux directement. Ca nous évitera de confondre les gens qui contrôlent le Guardian avec ceux qui travaillent pour le Guardian...

S’est-il passé la même chose avec Le Monde ou les autres journaux ?
Il y a une multitude de raisons pour lesquelles nous avons donné les infos à plusieurs journaux. La première étant que les journaux poussent la publication à des degrés variables. Der Spiegel, par exemple, a fait sa couverture sur une news qui n’avait jamais été publiée. Quand vous donnez une info au NYT qui va en partie la censurer, vous pouvez être sûr qu’un autre journal ira plus loin. La deuxième raison, je l’ai mentionnée plus haut (dans le cas du Guardian). A savoir qu’on n’est pas sûr dans certains cas de savoir qui est la personne qui va, au final, bénéficier de l’information.

Quels problèmes as-tu eu avec le Guardian ?
Nous avons été obligés de faire certaines choses dans la précipitation. Et ceci a été à l’origine d’une rupture de contrat avec les gens du Guardian. Nous leur avons procuré un accès unique aux dossiers. Ils étaient les seuls à pouvoir les consulter. Ils ne pouvaient cependant les diffuser, les transmettre ou les publier. Seulement les lire. Et c’est ça qui les a mis en pétard. Ils ont rompu le contrat. Ce qui nous faisait peur c’est que des chinois, par exemple, aient pu se procurer des informations et les diffuser en Chine. Nous avons donc porté l’affaire en justice pour réclamer un sursis d’un mois avant publication éventuelle, car nous savions que nous serions mis sous pression dès la parution. Et nous avons obtenu le sursis.

Comment vas-tu procéder à l'avenir ?
Avant nous n’étions pas capables d’assurer un vrai travail d’édition avec toutes les vérifications que cela impose. Désormais nous le pouvons. Il existe un réseau de personnes pour nous aider. Une barrière plus nette devrait s’ériger entre les bons et les mauvais journalistes.

Quelles relations as-tu avec d'autres médias britanniques ? Pourquoi ils vous accusent d'être antisémites ?
Nos relations ne sont pas au beau fixe. Notamment avec la BBC. Aujourd’hui un journaliste m’a agressé verbalement à la sortie du commissariat. Il s’agissait de John Sweeney de l'émission Panorama. La BBC est l’un de nos plus grands adversaires. Ce média nous a accusé de collaborer avec des prétendus antisémites comme Israël Shamir qui nous soutient. Il s'agit d'un journaliste et écrivain natif de Sibérie et installé en Israël. Niant le judaïsme et devenant pro-palestinien, il s’est par la suite reconverti à l’orthodoxie russe. C’est pourquoi il est haï dans les mêmes proportions que Salman Rushdie. Il vit maintenant en Suède, et comme il nous aidé pendant un certain temps, des médias nous accusent à notre tour d’être antisémites, d’avoir fourni des documents aux russes et d’avoir des relations avec Loukachenko. Nos adversaires contactent également nos ennemis pour les interviewer. Ils vont en faire un spectacle qui sera sur les ondes lundi (comme par hasard lors de la première journée du procès) et tenteront ainsi d’influencer les juges. On a finalement découvert que la femme du producteur de ce spectacle faisait partie du mouvement sioniste à Londres...

C'est vrai que tu crains Israël ?
Bien entendu.

Pourtant tu as fait certains choix lorsque tu as décidé de publier les premières informations...
Nous avons choisi de ne rien publier sur Israël pendant la première semaine, car cela nous aurait causé beaucoup de problèmes. Nous avons donc entamé la publication des fichiers sur d’autres pays. Dès que notre « bateau » avait quitté le port, il n’était pas concevable de le faire changer de cap. Au début nous n'avions pas beaucoup de fichiers sur Israël et nous avons eu peur des attaques en provenance de la côte est des Etats-Unis (c'est sur la côte est que résident les principales organisations juives, NDR). Si nous avions publié des informations sur des pays "sensibles" dès le début, nous aurions subi des attaques pour nous faire dévier de notre trajectoire.

As-tu plus peur d’Israël ou des Etats-Unis ?
C’est l’union des deux pays qui m’effraye le plus. A plus forte raison parce qu’ils partagent un certain nombre d’intérêts dans le conflit irakien. Bush a soutenu Israël car il était entouré d’amis à la tête de compagnies pétrolières. Israël, de son côté, a des liens solides avec la côte est des Etats-Unis. Non seulement en raison de la présence de nombreux juifs sur le sol américain, mais également parce que beaucoup de passeports israéliens ont été fournis aux juifs de la côte est afin de renforcer leurs liens avec leur terre d’accueil. La Russie a procédé de la même manière avec l’Ossétie du Sud, en distribuant des passeports à la population locale afin d’encourager la lutte contre le nationalisme géorgien.

Certaines personnes pensent que l’on s’apprête à vivre une troisième guerre mondiale en ligne
Je l’espère....

C'est-à-dire... ?
Bien entendu, je souhaite une révolution non violente et sans victimes. J’ai été surpris par l’ampleur du soutien dont nous avons bénéficié. Des milliers de personnes nous ont aidé. Et grâce à cette communauté, nous avons été en mesure de fournir un accès Internet à 6% de la population égyptienne après qu’Hosni Moubarak ait procédé au black out total. Et ce grâce à une connexion par satellite d’une grande multinationale (Mitsubishi). Bien entendu, sans qu'elle soit au courant...

Que penses-tu des émeutes en Egypte ?
Ce n’est que récemment que Moubarak a reçu le qualificatif de dictateur. Tony Blair l’appelle encore « le grand homme ». Dans nos câbles nous avons tout. Nous avons même publié 480 câbles sur Kadhafi. Ce que nous essayons de faire s’inscrit dans une démarche régionale. Donc même dans le cas où les occidentaux remplacent Moubarak par un pantin, ce dernier devra améliorer les conditions de vie de la population pour gouverner. Cela poussera, par exemple, la Tunisie à offrir à son tour une meilleure condition à sa population, et cela aura un impact sur toute la région. Les régimes se soutiennent mutuellement, mais les populations sont elles aussi solidaires entre elles.

Comment cela va se terminer en Egypte ?
Je ne sais pas comment va se terminer toute cette histoire autour de Moubarak, mais l’histoire sera la même en Libye lorsque la question du remplacement de Kadhafi sera posée. Son successeur devra reconstruire le pays, mais si nous pouvons contribuer à améliorer les conditions de vie dans la région, il ne sera pas en mesure de revenir en arrière. Le cœur du problème reste la question israélienne, et plus particulièrement le cas de Gaza. Car un nouveau chef d’Etat pourrait constituer une frontière avec Gaza. Et si la bande de Gaza a une frontière d’Etat, elle pourrait avoir une armée, des chars et des hélicoptères pour se défendre. C’est exactement ce qu’Israël veut éviter.

Qui va remplacer Moubarak ?
Les Etats-Unis voudraient remplacer Moubarak par Omar Souleiman, ancien chef des services secrets égyptiens, car il est l’homme qui sécurise le plus les américains.

Donc tu ne penses pas qu’ils vont appuyer El Baradei ?
Non. Ils préfèrent Suleiman. El Baradei est un homme compétent qui a fait ses études en occident. Il pourrait être utile dans un nouveau gouvernement. Mais Suleiman a une plus grande faveur des américains.

Comment gères-tu la publication des câbles dans le temps ?
En publiant une information, nous mettons des personnes en danger. Et cette donne peut être utilisée contre nous. Nos adversaires crient volontiers que nous signons l’arrêt de mort d’une source ou d’une personne par le simple fait de publier un câble. Mais c’est juste un jeu politique. Dans les ambassades le personnel est souvent renouvelé. S’il arrivait malheur à l’un des collaborateurs diplomatiques, nous serions soudainement accusés. Nous vérifions donc les câbles avant de les publier, pour éviter que cela se produise. Il faut dire qu’on nous accuserait même si quelqu’un était tué pour une toute autre raison, qui n’aurait rien à voir avec telle ou telle information. C’est pourquoi nous avons baissé le tempo. Le risque de voir quelqu’un mourir à cause d’un câble est réel, et le jour arrivera où nous ne serons plus les seuls à gérer ces câbles. Mais en attendant cette perspective, nous devons faire preuve de prudence.

Qui est le véritable ennemi des régimes ? Toi ? Wikileaks ? Les nouveaux câbles ?
Pour les américains, le véritable ennemi c’est moi et non mes sources. On me vise moi et non pas Wikileaks car je suis la personne qui représente Wikileaks et je leur ai dit d’aller se faire foutre. Ils m’avaient demandé de détruire toutes les informations afin d’éviter des ennuis avec la justice américaine. Ils voulaient que je passe à la télévision pour dire que j’allais détruire tous les câbles. J’ai refusé, et ils ont inventé des histoires pour pouvoir m’arrêter.

Pourquoi ?
C’est comme quand une minette de 16 ans essaye de te séduire. Si tu l’envoies balader elle pique sa crise... Ils sont habitués à demander et à obtenir ce qu’ils veulent. Mais ça ne marche pas comme ça avec nous. Le seul moyen qu’il leur reste est d’anéantir mon image. Tout ça parce que je ne suis pas allé dans le sens de leur requête. Et à cause de ça je ne pense pas que je serai tranquille à l’avenir...

Pourquoi représentes-tu un tel risque pour eux ?
Je représente une menace, car si je ne suis pas condamné je resterai un symbole vivant pour tous les gens qui tiennent tête aux institutions. Nombreux seront alors ceux qui seront libres de dire non, Et pas seulement le citoyen lambda mais également des personnes de l’administration américaine ou de l’armée. En revanche si je suis puni, les gens se diront tous : « Regardez Julian Assange. Il s’est fait avoir. Si lui a échoué, comment diable pourrai-je y arriver moi ? »

Comment tu résistes face à toute cette pression ?
Ce n’est pas si dur. Je ne dis pas que c’est facile, mais ça aurait été plus périlleux si tout m’était tombé sur la tête en même temps. C’est arrivé progressivement, et donc j’ai appris à gérer la pression. Par exemple, les premières infos que nous avons fait passer sur la scientologie nous ont valu une centaine d’actions en justice, quatre ans de procès et une batterie de 22 avocats. A mon âge, chaque année vous laissez filer 2% de votre temps de vie. Il faut donc profiter du temps qu’il vous reste au lieu de dormir devant la télévision... Cela dit l'année dernière, j’ai l’impression d’avoir perdu non pas 2% de mon temps de vie… mais au moins 15% (rires).

Qu’est-ce qu’on te reproche le plus souvent ?

Ils prétendent que je travaille contre un tel ou un tel. Mais nous n’avons rien contre personne. Que nous ayons des infos contre les talibans ou contre les américains, on les publie de la même manière. La seule chose qui nous importe est la fiabilité des sources.
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Julien ASSANGE de WIKILEAKS s'explique Empty Re: Julien ASSANGE de WIKILEAKS s'explique

Message  OYABIO Mer 2 Mar - 10:05

Assange Complains of Jewish Smear Campaign
By RAVI SOMAIYA
Published: March 1, 2011
Source : http://www.nytimes.com/2011/03/02/world/europe/02assange.html?_r=2&ref=todayspaper



LONDON — A report published by a British magazine on Tuesday said the WikiLeaks founder, Julian Assange, suggested that British journalists, including the editor of The Guardian, were engaged in a Jewish-led conspiracy to smear his organization WikiLeaks.

His remarks appeared in the magazine Private Eye, in an article by its editor, Ian Hislop, who outlined a rambling phone call that Mr. Assange made on Feb. 16 to complain about the coverage of WikiLeaks.

He was especially angry about a Private Eye report that Israel Shamir, an Assange associate in Russia, was a Holocaust denier. Mr. Assange complained that the article was part of a campaign by Jewish reporters in London to smear WikiLeaks.

A lawyer for Mr. Assange could not immediately be reached for comment, but in a statement later released on the WikiLeaks Twitter feed, Mr. Assange said Mr. Hislop had “distorted, invented or misremembered almost every significant claim and phrase.”

The Private Eye article quoted Mr. Assange as saying the conspiracy was led by The Guardian and included the newspaper’s editor, Alan Rusbridger, and investigations editor, David Leigh, as well as John Kampfner, a prominent London journalist who recently reviewed two books about WikiLeaks for The Sunday Times of London.

When Mr. Hislop pointed out that Mr. Rusbridger was not Jewish, Mr. Assange countered that The Guardian’s editor was “sort of Jewish” because he and Mr. Leigh, who is Jewish, were brothers-in-law. Later, the article recounted, Mr. Assange asked Mr. Hislop to “forget the Jewish thing,” but he continued to insist there was a conspiracy against WikiLeaks based on the friendship among Mr. Rusbridger, Mr. Leigh and Mr. Kampfner.

In the Twitter feed, Mr. Assange said that “in particular” the Private Eye report that he believed in a “ ‘Jewish conspiracy’ is false, in spirit and in word. It is serious and upsetting. Rather than correct a smear, Mr. Hislop has tried to justify one smear with another.”

“That he has a reputation for this, and is famed to have received more libel suits in the U.K. than any other journalist as a result, does not mean that it is right,” Mr. Assange’s statement said. “WikiLeaks promotes the ideal of ‘scientific journalism’ — where the underlying evidence of all articles is available to the reader precisely in order to avoid these type of distortions. We treasure our strong Jewish support and staff, just as we treasure the support from pan-Arab democracy activists and others who share our hope for a just world.”

After Mr. Assange was accused of sexual abuse by two women in Stockholm last summer, he cited a “smear campaign” against WikiLeaks. A London court ruled last week that he must be extradited to Sweden to face questioning on those accusations.

A version of this article appeared in print on March 2, 2011, on page A6 of the New York edition.

Source : http://www.nytimes.com/2011/03/02/world/europe/02assange.html?_r=2&ref=todayspaper
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Message  OYABIO Mer 2 Mar - 15:57

Conspiracy Theories Linking Israel to WikiLeaks Circulate on the Internet

Posted: December 23, 2010



Updated: January 18, 2011



As the story about WikiLeaks's release of U.S. diplomatic cables gained media attention around the world, a number of Web sites across the ideological spectrum began to circulate conspiracy theories alleging that Israel was secretly involved in the publication of the cables.



Although the theory that Israel orchestrated the WikiLeaks' affair is circulating on a relatively small number of Web sites, it has gained traction with those catering to the far right and the left, as well as on some Arab and Islamic sites, and others dedicated to spreading "anti-Zionist" messages like Islam Times and Hezbollah's Al-Manar Web site.



To date, these sources have promoted two major claims regarding WikiLeaks's relationship to Israel. One claim is that WikiLeaks and its founder Julian Assange "struck a deal" with Israel to withhold the cables that were "embarrassing" to Israel. This narrative about Israel negotiating with Assange may have first surfaced in Al Haqiqa, an online publication affiliated with a Syrian opposition group, which was cited as a source by other articles posted in Arabic and English, as well as select press agencies. Others furthered this claim by alleging that Israel's "deal" with Assange either aimed to undermine the United States or sought to create an opening to attack Iran.



Another theory circulating online is that Assange actually works for Israel as a "spy," with the alleged evidence being the scarcity of cables related to Israel in the materials that were leaked to the public and the press.



Conspiracy theorists have also concluded that because the leaks show Israel's perceived enemies in a poor light, Israel is the only country that stands to gain from the controversy sparked by the cables, and thus is behind the affair.



Many of the conspiracy theories about Israel and WikiLeaks are being promulgated by an anti-Semitic conspiracy theorist named Gordon Duff on his Web site Veterans Today, which features anti-Israel and Holocaust denial materials. Duff has authored numerous articles and appeared in interviews advancing his allegations that Israel orchestrated WikiLeaks as a public relations campaign. In an undated interview with British-based IQRA TV, Duff even implicated India's intelligence agency as being part of the conspiracy to bolster Israel's image.



In another interview with the mainstream the Israeli newspaper Haaretz on December 17, 2010, Duff told the paper that, "WikiLeaks is obviously concocted by an intelligence agency. It's a ham-handed action by Israel to do its public relations."



Duff's articles have also appeared on white supremacist sites, including Stormfront, a popular forum for extremists, former Klan leader David Duke's site, as well as Newsnet14, which re-posted a Duff column under another title: "Wikileaks: Is the Stench Coming from the Jews?"



Aside from Duff's theories, other allegations against Israel had their origins in the left-leaning Web site Indybay, which furthered the claim that WikiLeaks collaborated with Israel to restrict the publication of cables that could appear damaging to Israel.



Some cartoons featured in mainstream Arab papers echoed this same theme. On December 20, 2010, a cartoon appeared in the Emirati newspaper Al-Ittihad which portrayed Wikileaks as only exposing issues that would embarrass the Arab world while concealing Israel's alleged actions against peace.



Videos circulating this conspiracy have also surfaced on YouTube. The narrator of a video clip uploaded on December 6, 2010 says: "The information released by Wikileaks…is overloaded with as much propaganda as the day to day Zionist media is. This propaganda is benefiting someone. And that someone is the illegal usurping entity of Israel." Another video, by former Klan leader David Duke, was uploaded on December 2, 2010 under the title, "Julian Assange Wikileaks Exposes Zionist Treachery."

Although they constitute a small minority, a few world leaders have used the WikiLeaks controversy to make anti-Israel statements, alleging that Israel is complicit in the affair or behind some of the cables. On December 1, 2010, Hüseyin Çelik, a deputy leader of AKP, Turkey's ruling party, hinted that Israel could be responsible for WikiLeaks in comments during a press conference. Çelik reportedly marveled at the fact that Israeli officials seemed to know that the documents wouldn't hurt the Israeli government: "Israel is very pleased [with the WikiLeaks controversy]. Israel has been making statements for days, even before the release of these documents."

On December 21, 2010, the Palestinian Fatah party condemned particular WikiLeaks' cables as "fabrications and lies" by Israel's security services in order to deepen divisions among Palestinians. Fatah denied a WikiLeaks' cable that revealed Fatah representatives had asked Israel to attack Hamas in 2007 and said the WikiLeaks revelation was "conspiracy" by the Shin Bet.



The following is a sampling of articles circulating the conspiracy theory that Israel is at the center of the WikiLeaks' controversy:


January 10, 2011: American Free Press, an anti-Semitic conspiracy-oriented newspaper, reprinted the December 8, 2010 column by Gordon Duff, "Busted—WikiLeaks Working for Israel," renaming it "WikiLeaks: Freedom's Friend or Zionism's New 'Best Ally'?" The column appeared with another article by AFP writer Victor Thorn, who claimed that AFP "publishes stories on a weekly basis that far surpass WikiLeaks in terms of bombshell material." As examples, Thorn refers to AFP's various conspiracy theories blaming Israel for orchestrating murders and assassinations, as well as for harvesting the organs of victims worldwide.

December 27, 2010: In an article on the Veterans Today Web site titled, "ADL: Wikileaks Vital to Israel's Intelligence Program," Gordon Duff claimed he was in contact with an anonymous "ADL source." This fictitious source allegedly said ADL was "tasked by the Tel Aviv government to begin operations against journalists and online publications." Duff goes so far as to quote the source as saying, "I just hope something doesn't come up where it gets so serious that Assange will have to be assassinated. He is really a loveable dupe."

December 26, 2010: Ireland's Sunday Business Post published a letter to the editor by Charles Murphy titled, "Where's Israel in Wikileaks?" He charges that since Israel is "not much mentioned" in the leaks, the controversy "could simply be an old-fashioned propaganda campaign" by Israel. Murphy supports his conclusion with the allegations that "Iran [is] portrayed as the only villain in The Middle East," and that "Turkey - recently fallen out with Israel - also comes out poorly."

December 22, 2010: Gulf News (UAE) published an article by Abdel Bari Atwan, the editor of the London-based newspaper Al Quds Al Arabi, titled "Did WikiLeaks reach a secret deal with Israel?" The article refers to the absence of cables from US embassies in Israel or Beirut as "most telling," adding that, "It seems inconceivable that he [Assange] would protect Israel from censure when the WikiLeaks website categorically states that its 'primary interest is in exposing oppressive regimes...and unethical behaviour [by] governments and corporations."

December 16, 2010: In an article on his Web site titled, "Wiki-Warning – Little Green Men Coming," Gordon Duff charged that the Mossad, as well as "a Rothschild law firm, the pro-Israel gang at The New York Times, The Guardian and Der Spiegel," removed cables with "dirt" on Israel.

December 15, 2010: Gordon Duff published an article on the anti-Semitic site Rense, where he plainly stated, "WikiLeaks is Israel." Duff alleged that former National Security Advisor Zbigniew Brzezinski seemed to have arrived at the same conclusion when he was said in an interview on PBS on December 2 that WikiLeaks is the front for an "intelligence agency" and that the material leaked was of a "pointed" nature.

December 14, 2010: The Opinion Maker, a Pakistan-based conspiratorial site, published an article titled, "A Missing Leak: All Roads Lead to Tel Aviv," by Ghayur Ayub. Ayub alleged that Israel is holding back a "missing leak" that would have proven Israel's culpability in the affair. He wrote, "Here comes the million dollar question. Is there a 'missing leak' exposing Israel's heinous motives despite the leaked documents stating that 'there is no Israel lobby involvement to involuntarily force US in a war to serve Jewish interests'…?"[Original emphasis retained.]

December 13, 2010: In another article on Gordon Duff's Web site, "Turning Our Enemy's Inherent Decency into the Vehicle of Their Own Demise….Mossad," he claimed that WikiLeaks was working with the Israeli intelligence agency Mossad to create a false war against Iran. He wrote, "Wikileaks has issued a virtual declaration of war against Iran, part of the Mossad's 'war by deception' of which Wikileaks is a proven component. Blog after blog followed suit, spreading the same 'poison,' Wikileaks again 'leaks' false information citing Iran for having a nuclear weapons program long proven not to exist."

December 13, 2010: In an article titled, "WikiLeaks 'Struck a Deal' to Keep Away Anything Damaging to Israel," published on Al Manar, the Web site affiliated with the terrorist group Hezbollah, the author alleged: "A number of commentators, particularly in Turkey and Russia, have been wondering why the hundreds of thousands of American classified documents leaked by the website last month did not contain anything that may embarrass the Israeli government…The answer appears to be a secret deal struck between the WikiLeaks 'heart and soul', as Assange humbly described himself once, with Israeli officials, which ensured that all such documents were 'removed' before the rest were made public."

December 12, 2010: Islam Times, an online publication whose stated purpose is to produce media "that is not tainted by the Zionist control over the western media structure," published an article titled, "Is Israel behind WikiLeaks to Crush US Credibility for Potential Talks with Iran?" The author, Mnar Muhawesh, alleged that the leak of these documents was of obvious benefit to Israel and the "Israeli lobby," because it refocused the world's attention on Iran. Muhawesh cited another article by conspiracy theorist Jeff Gates who suggested that a "forensic analysis" would ultimately find Israel responsible for the WikiLeaks scandal, since Israel had motive to leak the cables. While Muhawesh never overtly states that Israel is responsible, she repeatedly insinuates as much.

December 11, 2010: Maidhc Ó Cathail, an anti-Israel Irish blogger posted an entry on his blog titled, "WikiLeaks: Advancing an Israeli Agenda?" in which he outlined how WikiLeaks has benefited Israel. His conclusion: "But just like 9/11, no matter how much WikiLeaks has benefited Israel, most observers still seem loath to consider the Tel Aviv connection," implying that Israel was involved in both 9/11 and WikiLeaks.

December 11, 2010: Zuhair Belqurshi (aka Zuhair Najjaah) wrote an article titled, "Wikileaks: in the Service of the Zionists' Goals," published in both the Arab Times (of Conroe, Texas) and the Arab Voice (of Paterson, New Jersey). Belqurshi alleged, "I will not discuss the conspiracy theory that has been confirmed in the leaked information, but I will pay close attention to the selectiveness of the published leaks, which serve the interests of the Zionists and the neoconservatives in America, the Zionist Republican Party, to Judaize occupied Palestine and thus Judaizing Jerusalem."

December 10, 2010: Zuhair Belqurshi (aka Zuhair Najjaah) wrote another article titled, "Wikileaks: Who's Lying about It…Who's Laughing at It…" published in the Arab Times (of Conroe, Texas) in which he questioned why none of the "known" crimes of Israel are mentioned in the Wikileaks' cables. He wrote, "And what of Israel's relationship with this report, which did not mention the genocide practiced by them, using all international banned weapons, contrary to the Geneva Conventions, nor the dirty war it waged on Lebanon, not even the disclosure of the assassinations carried out by the Mossad from Hariri…to Mabhouh assassinated in the UAE."

December 9, 2010: Ramzy Baroud, editor-in-chief of The Palestine Chronicle, published an article in his online publication questioning why Israel had been "spared much of the embarrassment" of the Wikileaks cables. He alleged that this is "particularly suspicious," in light of the numerous and rather consistent leaks from many different parties who expressed the desire to eliminate Iran's nuclear program. Alluding to Israel, Baroud wrote, "It seems as if someone, or some entity, wants to enliven the conflict with Iran, and spread it throughout the Middle East."

December 8, 2010: In an article on Gordon Duff's Web site titled, "Busted! Wiki Leaks Working for Israel," he claimed, "Reports have come in today, tying Wikileaks founder, Julian Assange, directly to Israeli intelligence and "Israel friendly" media outlets. We are told Assange, while at a Geneva meeting, agreed to allow Israel to select or censor all Wikileak output." Duff alleged that "Assange 'the martyr' now appears to be Assange 'the Israeli spy.'" Duff also claimed that Assange has ties to Rupert Murdoch and the Fox Network and Newt Gingrich and described all three as "avid Zionists."

December 7, 2010: An anonymous individual named "LikiWeaks" published an article on Indybay.org titled, "WikiLeaks 'Struck a Deal with Israel' Over Diplomatic Cables Leaks" in which the author alleged that Israeli officials and WikiLeaks editor Julian Assange made a deal ensuring that documents that were embarrassing to the Israeli government were removed prior to the leak. The article cited the report from Al Haqiqa, a publication affiliated with a Syrian far-Left opposition group, claiming that Israel paid Assange not to release certain documents.

December 6, 2010: The online Arabic-language publication Al Haqiqa, also known as "Syria Truth," affiliated with a Syrian far-Left opposition group, published an article that claimed that WikiLeaks made an agreement with Israel to avoid publication of documents that "may harm Israeli security or diplomatic interests." According to the article, a former WikiLeaks official alleged that Julien Assange, Wikileaks' founder, met with representatives of an Israeli secret intelligence agency in Switzerland to carve out the deal. Al Haqiqa identifies the author of the article as Leah Abramowiz, referred to as an Israeli-born journalist and the daughter of Holocaust survivors.

November 30, 2010: Conspiracy theorist and anti-Semite Jeff Gates published an article in The Palestine Chronicle, titled, "Wikileaks: The Tel Aviv Connection." Gates alleged that Israel orchestrated the Wikileaks scandals in order to delegitimize the United States and remove itself from scrutiny. He writes, "Tel Aviv knows that the phony intelligence on Iraq leads to those skilled at waging war 'by way of deception'—the motto of the Israeli Mossad. Wikileaks are noteworthy for what's missing: the absence of any material damaging to Israeli goals." The same article was also published by Veterans Today on December 2 under the title, "Wikileaks and Espionage – Israeli Style."

November 27, 2010: In an article on Gordon Duff's Web site, "Wikileaks, a Touch of Assange and the Stench of AIPAC," he alleged that Israel was using WikiLeaks to destabilize the United States. He wrote, "Wikileaks is an intelligence operation to weaken and undermine the American government, orchestrated from Tel Aviv, using dozens of operatives, dual citizens, some at the highest authority levels, spies for Israel. Through leaking carefully selected intelligence along with proven falsified documents, all fed to a controlled press, fully complicit, Wikileaks is, in fact, an act of war against the United States." Duff also alleged that AIPAC, a Jewish lobbying group, is behind Wikileaks and its actions.


Source : http://www.adl.org/main_Anti_Israel/conspiracy_theories_wikileaks.htm
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