Les DROGUES sont de la MAAARD
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Les DROGUES sont de la MAAARD
Ils créent de plus en plus de DROGUES POURRIES.........certaines même
pas encore répertoriées comme dangereuses et donc legales, mais quelle
maaard,;quellle maaard ces maaards
Source : http://www.medscape.fr/neurologie/articles/1417773/;jsessionid=F497E7706DB7C3ACDC1EDDF3D79B4CAA
Paris, France - De nouvelles drogues de synthèse ont fait leur apparition ces dernières années. Diffusées sur Internet, livrées à domicile, à faibles coûts et dotées, pour certaines d'entre elles, d'un statut « légal »…ces substances (aussi appelées 'designer drugs' ou 'legal highs') sont disponibles sous forme d'engrais, de sels de bains, de sprays désodorisants, de liquide pour parquet…
Echappant au contrôle, elles n'en sont pas moins addictives et leurs conséquences sur la santé loin d'être négligeables. Dans le cadre du congrès Urgences qui s'est tenu à Paris, le Dr Laurent Karila (psychiatre-addictologue, Hôpital Paul Brousse, Villejuif) a décrit les caractéristiques de ces produits associés au milieu festif [1]. Il a notamment rappelé les conséquences sur la santé de ces drogues de synthèse que les équipes médicales doivent connaître et dont l'usage s'inscrit souvent dans une polyconsommation.
Une nouvelle drogue découverte chaque semaine !
Paru fin avril, un rapport annuel de l'European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction fait état de 49 nouvelles substances psychoactives - toutes synthétiques - recensées pour la première fois par les systèmes d'alerte européens en 2011 [2]. Un chiffre en constante augmentation puisque ce même organisme avait notifié 41 substances en 2010 et 24 en 2009.
L'Agence y voit un « phénomène mondial progressant à un rythme sans précédent ».
Ces drogues de synthèse se répartissent en plusieurs grands groupes :
les cannabinoïdes de synthèse,
le gamma-hydroxybutyrate (GHB) et ses précurseurs chimiques (le GBL ou drogue du viol, l'ecstasy ou le MDMA)
et surtout
les cathinones synthétiques (dont la fameuse méphédrone et ses dérivés) des effets similaires aux amphétamines.
La cathinone a été découverte il y a une cinquantaine d'années. Il s'agit d'un stimulant alcaloïde dérivé de la feuille de khat (Catha Edulis), composé psychotrope contenu dans les feuilles d'un arbuste africain. « Elle a des propriétés chimiques clairement amphétaminiques » explique le Dr Karila. Les cathinones synthétiques, et en particulier, la méphédrone, la méthylone et la méthylenedioxypyrovalérone (MDPV), sont les principales représentantes de cette famille de nouvelles drogues de synthèse pouvant être achetées facilement sur internet sans aucune restriction pour certaines d'entre-elles.
La méphédrone ou "sels de bain"
La méphédrone, aussi appelée bubble, miaou miaou, meow meow, et a été considérée comme une alternative légale à la cocaïne et aux amphétamines. « Des patients ont d'ailleurs translaté leur dépendance à la cocaïne vers la méphédrone » précise le psychiatre. Cette substance est vendue légalement sur Internet comme engrais pour plantes mais aussi comme sels de bains. Identifiée en 2008 par l'Observatoire Européen des drogues et de la Toxicomanie (OEDT) et Europol comme étant une nouvelle drogue disponible sur le marché, la méphédrone a attiré l'attention des médias en raison de décès survenus en Suède et au Royaume Uni, et après plusieurs actes de cannibalisme rapportés sous son emprise aux Etats-Unis, probablement en raison d' « éléments psychotiques sous-jacents » précise le Dr Karila. ......De nombreux pays européens, dont la France en juin 2010, ont interdit cette substance.
La méphédrone se présente sous forme de poudre blanche cristalline, essentiellement consommée par voie orale. Peu chère, entre 10 et 20 euros le gramme, elle peut être livrée à domicile par les moyens habituels.
Les effets cliniques aigus sont variables d'un individu à l'autre et durent de 2 à 5 heures. Les principales manifestations cliniques sont cocaïne ou ecstasy-like avec une euphorie, une amélioration subjective de la communication, une désinhibition, une sensation de bien-être, une augmentation de l'estime de soi, une excitation psychomotrice, une diminution de la perception de la fatigue, une majoration des sensations tactiles, une tachycardie.
Les principales complications psychiatriques sont la dépression, des sentiments paranoïaques, de l'anxiété, des hallucinations, des troubles cognitifs. Sur le plan organique, sont retrouvés une asthénie, une tachycardie, des palpitations, une augmentation de la pression artérielle, des nausées, des vomissements, des sueurs, une mydriase, un trismus, une épistaxis et une diminution des sécrétions salivaires.
La méthylone (3,4-methylenedioxy-N-methylcathinone) est un analogue structural proche de la MDMA (3,4-methylenedioxymethamphetamine ou ecstasy). Seconde drogue de synthèse la plus populaire, elle est consommée seule ou en combinaison avec la méphédrone. Elle a été repérée la première fois en 2004, vendue sous forme liquide comme désodorisant d'appartements. Elle existe aussi sous forme poudre et comprimés. Son coût est entre 10 et 20 euros le gramme. « En aigu, son usage entraîne une euphorie calme et de l'empathie et elle est souvent utilisée pour atténuer la descente d'autres drogues, ainsi mieux vécue par les usagers » indique l'orateur. Les effets indésirables et les complications de cette drogue sont identiques à ceux de la méphédrone.
La Methylenedioxypyrovalerone (MDPV) est une molécule d'amphétamine légèrement modifiée, ce qui lui permet d'être légale. Elle se présente sous forme de poudre à prendre par voie intranasale. Cette drogue a des effets stimulants ecstasy-like ou cocaine-like. « Les effets psychoactifs sont variables selon les individus, mais ont tendance à être plus longs que ceux des autres substances illégales d'où son intérêt » précise l'addictologue. Les effets sont comparables à ceux des amphétamines ou d'autres stimulants (euphorie, empathie, productivité, créativité, motivation, envie sexuelle). Les effets indésirables sont comparables à la méphédrone ou aux autres cathinones synthétiques (attaques de panique, délirium avec hallucinations, syndromes coronariens…). Un dérivé du MDPV est connu pour son potentiel addictif avéré.
Au final, ces produits font l'objet d'une polyconsommation dans un cadre festif par des consommateurs ayant connaissance des substances. « En consultation, on observe une translation des drogues « classiques » vers les cathinones avec un retour de l'injection intra-veineuse. Les sniffeurs deviennent alors des injecteurs avec ces nouvelles drogues. Les termes eux aussi ont changé : on ne parle plus de fix mais de slam chez la population homosexuelle adepte de ces drogues récréatives pour augmenter la libido » commente le psychiatre.
Une prise en charge symptomatique couplée à de la thérapie comportementale
Compte-tenu de la polyconsommation, la recherche de la consommation de l'une de ces drogues est nécessaire dès le premier entretien clinique addictologique, notamment dans la population utilisatrice de drogues illicites et qui ne vient pas pour les drogues de synthèse.
« Dans une petite enquête, sur une population de 100 consommateurs de drogues illicites, on en trouve 25 qui ont déjà pris des cathinones synthétiques et si on ne les interroge pas, on passe à côté » prévient le Dr Karila. Les équipes médicales et paramédicales doivent être vigilantes face aux risques et aux conséquences de l'usage de ces drogues de synthèse. « Il n'y a évidemment aucun traitement médicamenteux validé pour les abus et les dépendances avec ces substances. Mais on peut s'aider de traitements symptomatiques sur le plan médicamenteux couplée à une approche psychothérapeutique combinée (entretiens motivationnels combinés à de la thérapie comportementale) ajoute l'addictologue.
pas encore répertoriées comme dangereuses et donc legales, mais quelle
maaard,;quellle maaard ces maaards
Source : http://www.medscape.fr/neurologie/articles/1417773/;jsessionid=F497E7706DB7C3ACDC1EDDF3D79B4CAA
Paris, France - De nouvelles drogues de synthèse ont fait leur apparition ces dernières années. Diffusées sur Internet, livrées à domicile, à faibles coûts et dotées, pour certaines d'entre elles, d'un statut « légal »…ces substances (aussi appelées 'designer drugs' ou 'legal highs') sont disponibles sous forme d'engrais, de sels de bains, de sprays désodorisants, de liquide pour parquet…
Echappant au contrôle, elles n'en sont pas moins addictives et leurs conséquences sur la santé loin d'être négligeables. Dans le cadre du congrès Urgences qui s'est tenu à Paris, le Dr Laurent Karila (psychiatre-addictologue, Hôpital Paul Brousse, Villejuif) a décrit les caractéristiques de ces produits associés au milieu festif [1]. Il a notamment rappelé les conséquences sur la santé de ces drogues de synthèse que les équipes médicales doivent connaître et dont l'usage s'inscrit souvent dans une polyconsommation.
Une nouvelle drogue découverte chaque semaine !
Paru fin avril, un rapport annuel de l'European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction fait état de 49 nouvelles substances psychoactives - toutes synthétiques - recensées pour la première fois par les systèmes d'alerte européens en 2011 [2]. Un chiffre en constante augmentation puisque ce même organisme avait notifié 41 substances en 2010 et 24 en 2009.
L'Agence y voit un « phénomène mondial progressant à un rythme sans précédent ».
Ces drogues de synthèse se répartissent en plusieurs grands groupes :
les cannabinoïdes de synthèse,
le gamma-hydroxybutyrate (GHB) et ses précurseurs chimiques (le GBL ou drogue du viol, l'ecstasy ou le MDMA)
et surtout
les cathinones synthétiques (dont la fameuse méphédrone et ses dérivés) des effets similaires aux amphétamines.
La cathinone a été découverte il y a une cinquantaine d'années. Il s'agit d'un stimulant alcaloïde dérivé de la feuille de khat (Catha Edulis), composé psychotrope contenu dans les feuilles d'un arbuste africain. « Elle a des propriétés chimiques clairement amphétaminiques » explique le Dr Karila. Les cathinones synthétiques, et en particulier, la méphédrone, la méthylone et la méthylenedioxypyrovalérone (MDPV), sont les principales représentantes de cette famille de nouvelles drogues de synthèse pouvant être achetées facilement sur internet sans aucune restriction pour certaines d'entre-elles.
La méphédrone ou "sels de bain"
La méphédrone, aussi appelée bubble, miaou miaou, meow meow, et a été considérée comme une alternative légale à la cocaïne et aux amphétamines. « Des patients ont d'ailleurs translaté leur dépendance à la cocaïne vers la méphédrone » précise le psychiatre. Cette substance est vendue légalement sur Internet comme engrais pour plantes mais aussi comme sels de bains. Identifiée en 2008 par l'Observatoire Européen des drogues et de la Toxicomanie (OEDT) et Europol comme étant une nouvelle drogue disponible sur le marché, la méphédrone a attiré l'attention des médias en raison de décès survenus en Suède et au Royaume Uni, et après plusieurs actes de cannibalisme rapportés sous son emprise aux Etats-Unis, probablement en raison d' « éléments psychotiques sous-jacents » précise le Dr Karila. ......De nombreux pays européens, dont la France en juin 2010, ont interdit cette substance.
La méphédrone se présente sous forme de poudre blanche cristalline, essentiellement consommée par voie orale. Peu chère, entre 10 et 20 euros le gramme, elle peut être livrée à domicile par les moyens habituels.
Les effets cliniques aigus sont variables d'un individu à l'autre et durent de 2 à 5 heures. Les principales manifestations cliniques sont cocaïne ou ecstasy-like avec une euphorie, une amélioration subjective de la communication, une désinhibition, une sensation de bien-être, une augmentation de l'estime de soi, une excitation psychomotrice, une diminution de la perception de la fatigue, une majoration des sensations tactiles, une tachycardie.
Les principales complications psychiatriques sont la dépression, des sentiments paranoïaques, de l'anxiété, des hallucinations, des troubles cognitifs. Sur le plan organique, sont retrouvés une asthénie, une tachycardie, des palpitations, une augmentation de la pression artérielle, des nausées, des vomissements, des sueurs, une mydriase, un trismus, une épistaxis et une diminution des sécrétions salivaires.
La méthylone (3,4-methylenedioxy-N-methylcathinone) est un analogue structural proche de la MDMA (3,4-methylenedioxymethamphetamine ou ecstasy). Seconde drogue de synthèse la plus populaire, elle est consommée seule ou en combinaison avec la méphédrone. Elle a été repérée la première fois en 2004, vendue sous forme liquide comme désodorisant d'appartements. Elle existe aussi sous forme poudre et comprimés. Son coût est entre 10 et 20 euros le gramme. « En aigu, son usage entraîne une euphorie calme et de l'empathie et elle est souvent utilisée pour atténuer la descente d'autres drogues, ainsi mieux vécue par les usagers » indique l'orateur. Les effets indésirables et les complications de cette drogue sont identiques à ceux de la méphédrone.
La Methylenedioxypyrovalerone (MDPV) est une molécule d'amphétamine légèrement modifiée, ce qui lui permet d'être légale. Elle se présente sous forme de poudre à prendre par voie intranasale. Cette drogue a des effets stimulants ecstasy-like ou cocaine-like. « Les effets psychoactifs sont variables selon les individus, mais ont tendance à être plus longs que ceux des autres substances illégales d'où son intérêt » précise l'addictologue. Les effets sont comparables à ceux des amphétamines ou d'autres stimulants (euphorie, empathie, productivité, créativité, motivation, envie sexuelle). Les effets indésirables sont comparables à la méphédrone ou aux autres cathinones synthétiques (attaques de panique, délirium avec hallucinations, syndromes coronariens…). Un dérivé du MDPV est connu pour son potentiel addictif avéré.
Au final, ces produits font l'objet d'une polyconsommation dans un cadre festif par des consommateurs ayant connaissance des substances. « En consultation, on observe une translation des drogues « classiques » vers les cathinones avec un retour de l'injection intra-veineuse. Les sniffeurs deviennent alors des injecteurs avec ces nouvelles drogues. Les termes eux aussi ont changé : on ne parle plus de fix mais de slam chez la population homosexuelle adepte de ces drogues récréatives pour augmenter la libido » commente le psychiatre.
Une prise en charge symptomatique couplée à de la thérapie comportementale
Compte-tenu de la polyconsommation, la recherche de la consommation de l'une de ces drogues est nécessaire dès le premier entretien clinique addictologique, notamment dans la population utilisatrice de drogues illicites et qui ne vient pas pour les drogues de synthèse.
« Dans une petite enquête, sur une population de 100 consommateurs de drogues illicites, on en trouve 25 qui ont déjà pris des cathinones synthétiques et si on ne les interroge pas, on passe à côté » prévient le Dr Karila. Les équipes médicales et paramédicales doivent être vigilantes face aux risques et aux conséquences de l'usage de ces drogues de synthèse. « Il n'y a évidemment aucun traitement médicamenteux validé pour les abus et les dépendances avec ces substances. Mais on peut s'aider de traitements symptomatiques sur le plan médicamenteux couplée à une approche psychothérapeutique combinée (entretiens motivationnels combinés à de la thérapie comportementale) ajoute l'addictologue.
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