La France n"a pas de DETTE,alors pourquoi toute cette Austerité ?
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La France n"a pas de DETTE,alors pourquoi toute cette Austerité ?
New York Time @NYTimeskrugman NOUS dit: la France étant considérée comme ayant sa propre monnaie,n'A donc pas vraiment de DETTE a rembourser
http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/04/08/france-has-its-own-currency-again/?smid=tw-NytimesKrugman&seid=auto
Je traduit pour les faineants de la recherche perso :
Paul Krugman - New York Times Blog LA CONSCIENCE d'un LIBERAL
8 avril 2013, 08:33
La France a sa propre monnaie une nouvelle fois
Joe Weisenthal attire notre attention sur une évolution qui pourrait surprendre beaucoup de gens: les coûts d'emprunt de la France sont en chute libre. (Ne dites pas ça à George Osborne - il pense que les faibles taux britanniques sont une réalisation personnelle unique).
Voici le tableau pour la France sur 10 ans :
Mais attendez - La France n'était pas censée être la prochaine comme l'Italie sur la liste, sinon la prochaine Grèce ?
Eh bien, Joe a ce que je suis d'accord avec, c'est à dire : la bonne explication : les marchés ont conclu que la BCE ne veut pas, ne peut pas, faire que la France soit à court d'argent, car sans la France, il n'y a plu d'euros. Ainsi, pour la France, la BCE est clairement prêt à jouer un prêteur régulier de la fonction de dernier recours, qui est de fournir des liquidités.
En clair, cela signifie que, en termes financiers, la France a rejoint le club des Pays avancés qui ont leur propre monnaie et ne peut donc manquer d'argent - un club dont tous les membres ont des coûts d'emprunt très bas, plus ou moins indépendants de leurs dettes et déficits.
Bienvenue au club, France. Maintenant, pourquoi fais-tu toute cette austérité ?
Source : Paul Krugman du New York Time (son twitter @NYTimeskrugman)
http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/04/08/france-has-its-own-currency-again/?smid=tw-NytimesKrugman&seid=auto
http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/04/08/france-has-its-own-currency-again/?smid=tw-NytimesKrugman&seid=auto
Je traduit pour les faineants de la recherche perso :
Paul Krugman - New York Times Blog LA CONSCIENCE d'un LIBERAL
8 avril 2013, 08:33
La France a sa propre monnaie une nouvelle fois
Joe Weisenthal attire notre attention sur une évolution qui pourrait surprendre beaucoup de gens: les coûts d'emprunt de la France sont en chute libre. (Ne dites pas ça à George Osborne - il pense que les faibles taux britanniques sont une réalisation personnelle unique).
Voici le tableau pour la France sur 10 ans :
Mais attendez - La France n'était pas censée être la prochaine comme l'Italie sur la liste, sinon la prochaine Grèce ?
Eh bien, Joe a ce que je suis d'accord avec, c'est à dire : la bonne explication : les marchés ont conclu que la BCE ne veut pas, ne peut pas, faire que la France soit à court d'argent, car sans la France, il n'y a plu d'euros. Ainsi, pour la France, la BCE est clairement prêt à jouer un prêteur régulier de la fonction de dernier recours, qui est de fournir des liquidités.
En clair, cela signifie que, en termes financiers, la France a rejoint le club des Pays avancés qui ont leur propre monnaie et ne peut donc manquer d'argent - un club dont tous les membres ont des coûts d'emprunt très bas, plus ou moins indépendants de leurs dettes et déficits.
Bienvenue au club, France. Maintenant, pourquoi fais-tu toute cette austérité ?
Source : Paul Krugman du New York Time (son twitter @NYTimeskrugman)
http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/04/08/france-has-its-own-currency-again/?smid=tw-NytimesKrugman&seid=auto
Re: La France n"a pas de DETTE,alors pourquoi toute cette Austerité ?
http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2013/04/17/nouveau-la-bce-de-draghi-donne-pouvoir-la-france-de-battre-monnaie-230142
Publié le 17/04/2013 à 00h54
Mais que se passe-t-il ? Voici que notre Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), vient en catimini, il y a quelques jours, de donner à un pays de la zone euro le droit de battre lui-même monnaie. Et qui plus est de façon quasi « illimitée » (le mot à la mode pour la finance internationale).
Mais attention, pas à Chypre, pas à la Grèce, pas à l’Espagne, pas au Portugal, pas à l’Irlande, pas à l’Italie. Non, à la France. A nous tout seuls ! Et, attention encore, pas dans n’importe quelle monnaie, pas en francs. Non, en euros sonnants et trébuchants (c’est le cas de le dire, comme on va le voir).
Certains observateurs avisés y ont (ironiquement) vu un signe plutôt positif. Paul Krugman, prix Nobel (forcément, un prix Nobel !) :
« La France a de nouveau sa propre monnaie. »
Figurez-vous, je ne suis pas prix Nobel (du moins pas encore), mais je serais presque d’accord avec l’éditorialiste nobelisé du New York Times : enfin un retour aux monnaies nationales dans l’Union européenne !
Sauf que, hum, toujours en euros, pas dans tous les pays membres... Vous seriez aspirant prix Nobel, vous vous demanderiez doctement tout ce que cela cache, n’est-ce pas ?
Les « économistes » entrent en scène
Eh bien, les Nouvelles économiques allemandes – Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DWN) – ont, elles, des idées bien plus vicieuses, bien plus perverses sur la question :
« Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. »
Les DWN indiquent qu’une banque française serait particulièrement dans le collimateur, mais sans que son nom soit officiellement indiqué. Les DWN citent trois banques françaises systémiques (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole), avec mention particulière pour le Crédit agricole (qui a terminé l’année 2012 dans le rouge).
Quelques économistes de forums ont au contraire voulu y voir un camouflet... pour « les tenants de la sortie de l’euro » :
« Leur principal argument [celui des europhobes, ndlr] s’effondre : la BCE se comporte comme la BdF [Banque de France] et on peut maintenant jouer sur la monnaie sans qu’en plus cela entraine forcément une dévaluation. »
Bon, ok, façon très originale de voir (ces savants tout de même !). Mais donner tout pouvoir monétaire apparent à un pays membre contredit pourtant sérieusement les règlements européens. Et si une institution comme la BCE viole ainsi ses propres prérogatives, c’est qu’il y a forcément anguille tortueuse sous roche.
L’offense du Sud à l’Allemagne
Un petit péril en la demeure à propos de la défaillance prévisible d’une banque française systémique, par exemple ? Une urgence incontinente à agir séance tenante ? Et empêcher en passant l’Allemagne de mettre son nez dans le sauvetage d’un nouveau coq boiteux de cette maudite zone pour laquelle tout irait si magnifiquement bien sans toutes ces fichues emmerdes ?
C’est en tout cas ce qu’insinuent méchamment et sans détour nos DWN qui dénoncent un complot (contraint et forcé par leur triste état) des pays éclopés du Sud contre l’impuissante Allemagne :
« Il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir à ce sujet des prêches dominicaux. C’est tout. Cette action montre que la fraction Sud, dans les coulisses de la BCE a déjà largement pris le contrôle sur la structure de l’Europe. »
Autrement dit, dans le sauve-qui-peut général, un meurtrier coup de canif vient d’être porté à l’intégrité de la monnaie unique. Mais chut, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes européens unis possible. Et qui diantre ose ici parler de fébrilité et de panique ambiantes ?
Publié le 17/04/2013 à 00h54
Mais que se passe-t-il ? Voici que notre Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), vient en catimini, il y a quelques jours, de donner à un pays de la zone euro le droit de battre lui-même monnaie. Et qui plus est de façon quasi « illimitée » (le mot à la mode pour la finance internationale).
Mais attention, pas à Chypre, pas à la Grèce, pas à l’Espagne, pas au Portugal, pas à l’Irlande, pas à l’Italie. Non, à la France. A nous tout seuls ! Et, attention encore, pas dans n’importe quelle monnaie, pas en francs. Non, en euros sonnants et trébuchants (c’est le cas de le dire, comme on va le voir).
Certains observateurs avisés y ont (ironiquement) vu un signe plutôt positif. Paul Krugman, prix Nobel (forcément, un prix Nobel !) :
« La France a de nouveau sa propre monnaie. »
Figurez-vous, je ne suis pas prix Nobel (du moins pas encore), mais je serais presque d’accord avec l’éditorialiste nobelisé du New York Times : enfin un retour aux monnaies nationales dans l’Union européenne !
Sauf que, hum, toujours en euros, pas dans tous les pays membres... Vous seriez aspirant prix Nobel, vous vous demanderiez doctement tout ce que cela cache, n’est-ce pas ?
Les « économistes » entrent en scène
Eh bien, les Nouvelles économiques allemandes – Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DWN) – ont, elles, des idées bien plus vicieuses, bien plus perverses sur la question :
« Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. »
Les DWN indiquent qu’une banque française serait particulièrement dans le collimateur, mais sans que son nom soit officiellement indiqué. Les DWN citent trois banques françaises systémiques (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole), avec mention particulière pour le Crédit agricole (qui a terminé l’année 2012 dans le rouge).
Quelques économistes de forums ont au contraire voulu y voir un camouflet... pour « les tenants de la sortie de l’euro » :
« Leur principal argument [celui des europhobes, ndlr] s’effondre : la BCE se comporte comme la BdF [Banque de France] et on peut maintenant jouer sur la monnaie sans qu’en plus cela entraine forcément une dévaluation. »
Bon, ok, façon très originale de voir (ces savants tout de même !). Mais donner tout pouvoir monétaire apparent à un pays membre contredit pourtant sérieusement les règlements européens. Et si une institution comme la BCE viole ainsi ses propres prérogatives, c’est qu’il y a forcément anguille tortueuse sous roche.
L’offense du Sud à l’Allemagne
Un petit péril en la demeure à propos de la défaillance prévisible d’une banque française systémique, par exemple ? Une urgence incontinente à agir séance tenante ? Et empêcher en passant l’Allemagne de mettre son nez dans le sauvetage d’un nouveau coq boiteux de cette maudite zone pour laquelle tout irait si magnifiquement bien sans toutes ces fichues emmerdes ?
C’est en tout cas ce qu’insinuent méchamment et sans détour nos DWN qui dénoncent un complot (contraint et forcé par leur triste état) des pays éclopés du Sud contre l’impuissante Allemagne :
« Il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir à ce sujet des prêches dominicaux. C’est tout. Cette action montre que la fraction Sud, dans les coulisses de la BCE a déjà largement pris le contrôle sur la structure de l’Europe. »
Autrement dit, dans le sauve-qui-peut général, un meurtrier coup de canif vient d’être porté à l’intégrité de la monnaie unique. Mais chut, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes européens unis possible. Et qui diantre ose ici parler de fébrilité et de panique ambiantes ?
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